Du veau au ruminant

Une phase qui requiert de l’attention

Après la mise à l’étable, le sevrage est la phase la plus délicate. Dans la nature, le veau est sevré par sa mère approximativement à l’âge de 10 mois. Mais dans l’élevage, cela se passe nettement plus tôt. Le sevrage implique le passage d’une nourriture liquide, à base de lait, à un fourrage solide et végétal. Ce changement constitue pour le veau un immense défi à relever et une source de stress.

Pas à pas

Un changement d’alimentation doit toujours s’effectuer sur une période prolongée, et non de manière brusque. Il est donc primordial de mettre le veau très tôt en contact avec les aliments concentrés et le fourrage grossier, et de ne réduire, puis supprimer le lait à un veau qu’à partir du moment où il ingère suffisamment de fourrage grossier. Avant de procéder au sevrage, et pendant le sevrage, on tiendra également compte du poids corporel et du développement de chaque veau.

Fourrage de qualité irréprochable

Un élevage intensif a pour conséquence que le veau développe un solide système immunitaire et qu’il est prêt à être sevré plus tôt. Afin de ne pas surcharger inutilement son appareil digestif, il est primordial de toujours fournir au veau des aliments concentrés et du fourrage grossier de qualité irréprochable. Durant cette phase, l’ensilage d’herbe n’est pas approprié.

Apport suffisant en substances actives

Si l’on veut sevrer les veaux sans risque pour leur santé et sans baisse de performance, il est essentiel aussi que l’apport en substances actives soit correct. Les produits contenant des bactéries lactiques soutiennent la santé des intestins, et ceux qui contiennent des levures vivantes aident à stabiliser le pH de la panse. Après le sevrage, il convient d’introduire des concentrés minéraux au rapport 2:1.

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Coubre de croissance au moment du servage

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