MULTI-LYT
Concentré d'électrolytes, avec extrait de fenouil
Des affections bénignes avec des conséquences à long terme
Divers agents pathogènes (bactéries, virus, organismes unicellulaires), mais également des erreurs dans l’alimentation peuvent entraîner des diarrhées. Les petits veaux, notamment, ne sont pas encore en mesure de digérer de grandes quantités de protéines végétales. Lorsqu’il est ainsi submergé, le système digestif réagit à cette irritation par des diarrhées, qui occasionnent une diminution de la valorisation alimentaire et un prolongement de l’engraissement d’environ une semaine par jour de diarrhée. Hormis cette augmentation de la durée d’engraissement, il faut également tenir compte des coûts engendrés par le travail supplémentaire, les médicaments et peut-être le vétérinaire.
Couvrir les besoins accrus en énergie
Autrefois on recommandait d’interrompre le lait durant une diarrhée. Mais aujourd’hui on sait qu’il ne faut en aucun cas renoncer au lait. En effet, le veau a déjà un système immunitaire affaibli, donc ses besoins en énergie sont accrus. Même si la valorisation alimentaire est réduite durant cet épisode diarrhéique, le veau peut au moins tirer du lait les substances nutritives dont il a besoin. Une buvée de lait en trois petites portions par jour et, entre celles-ci, l’administration d’électrolytes, ont fait leurs preuves sur le terrain.
Optimiser les conditions de détention
Des conditions de détention optimales et le recours à des fourrages irréprochables sont primordiales pour prévenir les diarrhées. Et une bonne hygiène permet de réduire la pression exercée par les agents pathogènes à l’origine des diarrhées.
Renforcer le système immunitaire
L’apport en colostrum directement après la naissance (la quantité et la qualité jouent un rôle décisif) constitue la base d’un bon système immunitaire. Une alimentation intensive et un apport suffisant en vitamines et en oligoéléments renforcent ensuite ce système immunitaire.
La voie du succès
En cas de diarrhée, il est essentiel de veiller à ce que la perte de liquide soit compensée. Les électrolytes s’y prêtent fort bien, d’autant plus qu’ils permettent également de rééquilibrer les sels minéraux. Il importe aussi que les besoins en énergie de l’animal soient couverts en tout temps. Le recours à des produits neutralisateurs d’agents toxiques et épaississants sont un soutien précieux. Et en administrant du fer rapidement disponible aux veaux que l’on vient d’acquérir, on les aide à surmonter le stress que représente leur mise à l’étable. Avant, pendant et après le sevrage, il vaut la peine d’utiliser des concentrés minéraux spéciaux contenant des bactéries lactiques pour stabiliser la panse.
